Examens de troisième cycle, de master et de doctorat, outil d'évaluation ou farce?

Examens de troisième cycle, de master et de doctorat, outil d'évaluation ou farce?

Les examens à tous les niveaux (primaire, secondaire, université de premier cycle) sont nécessaires pour vérifier l’apprentissage des théories et la capacité de postuler pour résoudre des problèmes. Il est entendu que les étudiants se consacrent uniquement à l’ÉTUDE et ont donc le temps de lire, de réfléchir, de mémoriser, d’appliquer, de découvrir et d’analyser des faits en relation avec des théories pertinentes.

Les étudiants fortunés vivent dans des sociétés où le système éducatif, les centres éducatifs, les enseignants et les ressources pédagogiques sont au premier niveau. Ainsi, en plus de transmettre correctement les connaissances correctes et nécessaires, ils créent et développent chez les étudiants la capacité d’approcher, d’analyser, résoudre des problèmes, simples ou complexes, comme s'il s'agissait d'une "condition naturelle". Cette capacité se développe pour agir individuellement ou en groupe.

Le résultat des évaluations PISA est un exemple de capacité à résoudre des problèmes. En sciences et en mathématiques, la manière dont la connaissance est appliquée à des situations de la vie réelle est évaluée et mesurée; en langage, il est évalué à la capacité de compréhension et d'interprétation des textes. Dans la vie réelle, lorsque vous comprenez et interprétez correctement un texte, vous pouvez expliquer des idées, des propositions, des recherches; Lorsque l'application des sciences et des mathématiques est également comprise, la formation est terminée. À l'école, il faut créer la capacité de penser à quelque chose, comment faire, analyser, décrire, expliquer, appliquer, améliorer quelque chose. Une société abstraite forme un grand nombre de personnes avec ces capacités, ce qui lui confère des avantages et un potentiel plus grand; une société concrète est le contraire et a de graves limitations.

Lorsqu'il y a des problèmes ou des limitations dans les systèmes éducatifs et dans toutes ses composantes, les étudiants n'acquièrent pas les capacités mentionnées et l'échec de PISA ou de tests similaires est inévitable. La société où ce problème existe est toujours concrète, avec une vision à court terme et conformiste, toujours utilisatrice de nouvelles connaissances et applications.

Si le PISA était appliqué au niveau universitaire de troisième cycle, la même corrélation apparaîtrait-elle? Selon la logique et les faits réels, un système éducatif de troisième cycle, des universités, des professeurs et des ressources de premier ordre doivent promouvoir la création de diplômés de premier cycle. Les "tests PISA" doivent être résolus de manière satisfaisante. Les réalisations scientifiques les plus impressionnantes, le développement industriel et les prix Nobel ne peuvent se présenter dans un autre contexte. Un examen est un indicateur d'apprentissage réel et de création de nouvelles compétences. L'étudiant en master ou en doctorat n'assiste pas à une session de supplices, mais à un acte de routine dans lequel il doit faire face à une situation inconnue (contenu des problèmes) mais gérable avec tous les outils cognitifs acquis.

Lorsque le système d'éducation de base est déficient, il s'étend à un système universitaire, de premier cycle et de troisième cycle, également déficient. Si une "évaluation PISA" est appliquée aux cycles supérieurs, elle sera également déficiente. Il est naturel que lorsque l'étudiant passe un examen, ne vous sentez pas seulement un peu nerveux avant l'examen, comme le font Mafalda et ses amis. Il ressentira également de la peur, du stress, de l'angoisse, de l'incertitude et il est possible que même sa mémoire soit défaillante. Les examens ne mesurent pas les connaissances et l'élève n'aura pas l'occasion de démontrer ce qu'il a appris.

Lorsque l'enseignant, le contenu, la méthode et les objectifs de l'université ou de l'école doctorale sont alignés sur l'excellence académique; l'étudiant n'assiste qu'à un test de contrôle de routine.

En général, les élèves mémorisent, préparent des aides au plagiat (par exemple, des bandes de papier avec des annotations en petits caractères), ils répondent mécaniquement à des problèmes dont ils n’ont aucune idée et ne peuvent pas voir la relation avec le sujet dans lequel ils sont "évalués". " Rien n'est mesuré, cela montre seulement à quel point les étudiants sont habiles à tricher. Il est vrai qu'il y a des étudiants qui apprennent vraiment, qui luttent seuls et qui répondent aux examens de manière appropriée, mais ils font partie d'une minorité choisie ou étrange, les "nerds" du groupe.

De ma propre expérience, je confirme que les examens ne mesurent pas l’apprentissage et la façon de l’appliquer. C'est vrai qu'il y a aussi des exceptions. En Master, dans un cours d’administration, théorique et non mathématique, dans un examen partiel, j’ai osé répondre à une question avec un schéma différent de celui du manuel, en justifiant la proposition; croyant naïvement que la créativité était autorisée. J'ai été désapprouvé parce que le professeur voulait être écrit sur la page où se trouvaient les idées de l'auteur. Pour les prochaines évaluations, j'ai tout mémorisé. jusqu'à la position, la forme et la taille des signes de ponctuation. Était-ce le cours de mémorisation ou d'administration? Cette situation est fréquente, application de tests inutiles qui ne mesurent pas ce qui est pertinent.